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- 1/ Les fondements d’un mauvais recrutement
- Ne pas préparer son recrutement en amont
- Négliger l’étape des entretiens d’embauche
- Ne pas se préoccuper de l’intégration de votre employé(e)
- 2/ Les conséquences d’un mauvais recrutement
- Une baisse des performances et détérioration de l’ambiance au travail
- Une perte de temps et d’investissement
- Des coûts supplémentaires
- Des perturbations dans l’organisation
- Conclusion
Enfin ! Vous pouvez recruter et déléguer du travail. Ça tombe bien, vous avez des besoins imprévus et il vous faut vite trouver quelqu’un.
“Plus vite j’intégrerai un nouveau salarié et plus grande sera ma croissance”. Stop !
Ne vous précipitez pas. En recrutement, mieux vaut prendre son temps et prolonger le processus plutôt que de recruter la mauvaise personne.
Un mauvais recrutement vous coûtera bien plus qu’un décalage temporaire entre les ressources et les besoins de votre entreprise.
Alors prenez conscience des causes d’un mauvais recrutement pour mieux anticiper les répercussions néfastes que cela peut avoir sur votre entreprise.
1/ Les fondements d’un mauvais recrutement
Recruter le bon profil pour vos équipes nécessite de passer par plusieurs étapes dans le processus de recrutement.
Si vous manquez l’une d’elles, vous risquez d’intégrer un collaborateur peu engagé (difficile à retenir), peu efficace (chronophage à former) voire destructeur pour votre entreprise.
On estime qu’au cours de la première année, le risque de rupture d’un CDI est de 36%. Ce pourcentage double si on se base sur les profils de moins de 35 ans.
Comment éviter qu’une solution devienne un problème ?
En étant attentif aux 3 erreurs suivantes
Ne pas préparer son recrutement en amont
Préparer votre processus vous permet d’anticiper chaque phase du recrutement. Cependant, si aucune stratégie de recrutement n’est définie, cela peut entraîner de lourdes conséquences.
Tout d’abord, vous risquez de rallonger la durée du processus. De trop grands délais de recrutement font fuir les candidats en plus de retarder l’arrivée de l’heureux élu.
Il est donc essentiel de vous demander comment définir le bon profil pour rejoindre votre entreprise.
Posez-vous 5 questions essentielles :
- De quelles compétences techniques et communes a besoin mon entreprise ?
- Quelle expérience minimale j’exige pour exercer au poste recherché ?
- Comment vais-je évaluer ces compétences et m’assurer du bon niveau et potentiel du candidat ?
- Comment se dérouleront mes entretiens d’embauche ?
- Comment vais-je intégrer mon nouveau collaborateur afin qu’il soit motivé et rapidement opérationnel ?
Négliger l’étape des entretiens d’embauche
Comme chaque phase du processus, l’étape des entretiens doit être préparée à l’avance. Tous les candidats sont différents et il est nécessaire de détailler le CV avant la rencontre. Sans cela, vous passerez à côté de certains points essentiels.
En vous aidant de la fiche de poste, vous devez vous assurer que le candidat possède bien les compétences indispensables à la mission. Préparez des questions pour remettre en situation ses expériences passées.
Par exemple : Quelles étaient vos responsabilités sur la mission “x”, quelles difficultés avez-vous rencontrées et qu’avez-vous fait pour les résoudre ?.
Enfin, ne négligez pas les tests.
De nombreux tests de recrutement existent. Ils permettent d’évaluer les compétences, mais aussi la personnalité, ou encore le niveau de maîtrise d’une langue.
Conseil directement applicable : si vous avez un(e) employé(e) dont vous êtes satisfait, faites lui passer un test de personnalité. Vous disposerez d’un indicateur qui sera votre point de référence lorsque vous ferez passer ce test à nouveau aux candidats.
Ne pas se préoccuper de l’intégration de votre employé(e)
Une mauvaise intégration peut s’expliquer par différentes causes :
- Un mauvais accueil
- Une formation négligée ou insuffisante
- Un décalage entre la personnalité de votre employé et les valeurs de l’entreprise
- Un manque de préparation de l’intégration.
Toutes ces raisons entraînent une baisse de la motivation et donc de la productivité du collaborateur qui peuvent conduire :
- Soit à son départ anticipé.
- Soit à son licenciement.
Ce qui dans les deux cas vous coûtera très cher.
2/ Les conséquences d’un mauvais recrutement
Imaginez-vous arriver au terme du processus de recrutement.
Après des semaines de sourcing, de nombreux échanges téléphoniques, des entretiens, des changements de stratégies, vous accueillez enfin votre nouveau collaborateur. Le salarié commence son travail, s’intègre dans les projets en cours, mais très vite, vous observez un décalage.
Cet échec peut entraîner de lourdes conséquences sur votre entreprise.
Une baisse des performances et détérioration de l’ambiance au travail
Si la personnalité de votre nouvel employé n’était pas un critère pour vous, que vous avez réalisé vos entretiens sur la seule évaluation des compétences : vous courrez un grand risque.
De fait, la personnalité (déterminant les soft skills d’une personne) peut s’avérer incompatible avec votre environnement de travail, vos missions. Tout simplement parce que la personne ne sera pas de nature à se plaire et donc exceller dans ces missions : elle perdra donc en motivation.
Ce manque de motivation aura des effets négatifs sur ses résultats. Ce qui peut être source de stress et aller jusqu’à impacter sa vie personnelle. Cela impacte également vos autres salariés sur tous les plans.
Une perte de temps et d’investissement
Si vous faites face à un échec de recrutement, vous allez devoir recommencer le processus depuis le début.
Vous risquez ainsi de vous retrouver hors délais. Vous ne pourrez pas combler le besoin de votre entreprise à temps.
Non seulement vous devrez reprendre chacune des phases du processus (publier de nouvelles annonces, sourcer de nouveaux candidats, refaire passer des entretiens, etc.) mais aussi accélérer ces processus selon l’urgence de la situation.
Ce qui, vous l’avez compris, comporte encore plus de risques.
Des coûts supplémentaires
Quel est le coût d’un recrutement ?
Envisagez le recrutement comme un investissement de long terme, et non une source de coûts. Cependant, si le recrutement est un échec, vous allez à coup sûr dépasser le budget initial que vous aviez prévu.
Sont à prendre en compte pour un recrutement raté :
- les coûts de publication d’offre d’emploi, de sourcing, de sélection et de tout le processus de recrutement
- les salaires versés au salarié avant qu’il ne quitte l’entreprise
- les coûts dédiés à la formation et l’intégration du collaborateur
- les frais de licenciements si c’est vous qui devez mettre fin au contrat
- les charges patronales
- des frais annexes de déplacements ou d’hébergement
Le coût financier d’un recrutement raté représente environ 40 000 € à l’entreprise sur des profils classiques et peut aller jusqu’à 200 000 € pour des profils hautement qualifiés.
À ces coûts viennent s’ajouter les nouvelles dépenses nécessaires pour le recrutement d’un remplaçant…
Des perturbations dans l’organisation
La deuxième plus lourde conséquence est la désorganisation. Le décalage entre les besoins et les ressources de l’entreprise va obliger les autres collaborateurs à prendre en charge les missions normalement dédiées au nouveau salarié.
Cela implique une surcharge de travail et une réorganisation des tâches qui peuvent entraîner une baisse de motivation (et donc des baisses de performances pour la société).
Conclusion
Suite à un recrutement raté, vous devez impérativement vous poser les questions suivantes :
- Pourquoi le recrutement a échoué ?
- À quelle phase le problème est apparu ?
- Est-ce que j’ai bien accompagné le candidat tout au long du processus ?
Vous devez en parallèle développer votre marque employeur afin d’attirer de préférence des personnes déjà motivées et attirées par votre marque.